Critères d’un bon bois bûche
Taux d’humidité et longueur des bûches
Pour optimiser le fonctionnement de l’appareil de chauffage, il est primordial d’utiliser des combustibles bois secs. Pour une bonne efficacité lors de sa combustion, le taux d’humidité du combustible doit être inférieur à 20 %. Un bois coupé au printemps pourra être brûlé un an et demi voire seulement deux ans plus tard. Des solutions de séchage artificiel de la bûche existent et permettent de réduire le temps de séchage du bois avant utilisation.
Les longueurs des bûches les plus couramment utilisées sont : 25 cm, 33 cm, 50 cm et 1 mètre.
Plus le bois est coupé en grandes sections et en gros quartiers plus la durée du séchage sera longue.
Depuis le 1er janvier 1978, l’unité de référence n’est plus le stère mais le m3 de bois empilé. Pour autant, le stère continue à être très largement employé par les utilisateurs.
Attention : Un bois bûche à 30 ou 40 % d’humidité occasionnera une perte de près de 25 % du rendement énergétique comparé à une bûche disposant d’un taux d’humidité de 20 %. Un combustible trop humide nuira au bon fonctionnement de l’appareil et accentuera la formation de particules fines, dangereuses pour la santé humaine.
Choix de l’essence de bois
Le pouvoir calorifique du bois bûche varie en fonction de la nature du bois car les différentes essences n’ont pas les mêmes pouvoirs énergétiques. Les feuillus dits « bois durs » (chêne, charme, hêtre, érable…) permettront d’obtenir de meilleurs rendements que les feuillus dits « tendres » (aulne, peuplier, tilleul,…).
L’usage du bois bûche issu de résineux (douglas, épicéa, sapin, etc.) doit être limité car la résine encrasse le conduit de fumée.
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